Position actuelle 

Pour information, l’objet social et la raison d’être de la FAPSYLUX asbl consiste à : 

  1. Représenter les psychothérapeutes, tous courants empiriquement reconnus confondus, dans leurs rapports avec les organismes de sécurité sociale. Dans cet esprit, elle vise à négocier et à conclure à terme une convention collective tarifaire obligatoire ;
  2. S’engager dans l’intérêt supérieur du patient, et ce dans le respect des principes fondamentaux d’une pratique psychothérapeutique libre promouvant :
  • Les modalités d’accès du patient à la psychothérapie ;
  • Le libre choix de la méthode psychothérapeutique par le psychothérapeute comme stipulé dans la loi du 14 juillet 2015 portant création à la profession de psychothérapeute. 

Dans ce cadre, la position actuelle de la FAPSYLUX se subdivise en les points suivants : 

  • Un travail collégial, collaboratif et complémentaire entre les médecins et les psychothérapeutes défendant :
    • Un libre accès à la psychothérapie pour le patient à travers deux voies d’accès possibles :
      1. Soit en contactant directement le psychothérapeute qui envoie le patient, endéans les 3-5 premières séances chez le médecin ; 
      2. Soit en passant par un médecin qui oriente le patient vers un psychothérapeute. 
    • La prescription médicale est à considérer s’il s’agit d’une demande de prise en charge psychothérapeutique sans précision du nombre de séances ni de la durée du traitement (→ compromis entre l’art 23 de la CNS et l’art 5 des psychothérapeutes). Nous considérons que cette prescription se doit de reprendre les éléments clés suivants, à savoir que :
      1. Le patient présente un trouble mental avéré ;
      2. Le patient ne présente pas de contre-indication médicale à la psychothérapie ;
      3. Une origine somatique des troubles mentaux et/ou comportementaux est soit exclue soit en cours de traitement. Cette position présume et ce faisant recommande : 
      ➔ Des échanges réguliers et un travail d’équipe entre différents professionnels engagés ; 
      ➔ Une reconnaissance par les acteurs concernés (psychothérapeute et médecin) des compétences professionnelles respectives du psychothérapeute et du médecin. Cette reconnaissance doit renforcer la confiance du patient et participer à l’esprit collaboratif que nous soutenons entre les acteurs susmentionnés ; 
      ➔ Un accès plus rapide au service du psychothérapeute, ce notamment au début de la psychothérapie ; 
      ➔ Une diminution des coûts pour le patient et la CNS. 
  • Le remboursement du traitement de tous les patients souffrant d’un trouble mental F-code ; 
  • Le remboursement par la CNS pour toutes les catégories de la population (enfant, adulte, …) ; 
  • Le remboursement des séances (selon un taux encore à définir) auprès de tous les psychothérapeutes ayant obtenu l’autorisation d’exercer, et ce quel que soit le courant psychothérapeutique pratiqué sous réserve qu’il soit validé par le conseil scientifique ; 
  • La psychothérapie doit être accessible pour tous et à tout moment. Elle ne devrait souffrir d’aucune discrimination d’accès, et ce quel que soit le niveau socio-économique des possibles bénéficiaires, et s’appuie sur le principe du libre choix du psychothérapeute par le patient. C’est dans ce prolongement que nous défendons l’autonomie du psychothérapeute dans l’exercice de sa profession. Cette autonomie devrait pouvoir s’exprimer à travers :
    1. La mise à disposition de 3 à 5 séances d’essai afin de :
    • Poser le diagnostic psychothérapeutique ;
    • Elaborer un plan de traitement psychothérapeutique s’appuyant sur des objectifs établis de concert entre le patient et le psychothérapeute ; 
    • Etablir une relation thérapeutique nécessaire au bon déroulement de la thérapie. 
    2. L’évaluation de la nécessité d’une prise en charge psychothérapeutique ; 
    3. Le libre choix du courant et des méthodes thérapeutiques ;
    4. La négociation avec le patient quant à la fréquence, le nombre et la durée des séances. 
  • Une procédure accélérée de prolongation de la prise en charge afin d’assurer dans les meilleures conditions possible la continuité des soins ; 
  • Les rapports établis et à destination de la CNS contenant des données à caractères privés et sensibles doivent être transmis et archivés de façon sécurisée et confidentielle ; 
  • Les rapports transmis à la CNS ne peuvent être lus et traités que par des psychothérapeutes ou tout autre professionnel devant être soumis au même secret professionnel que le psychothérapeute.